Fils de Joseph BOUGERIE, journalier, et de Sylvie Marie Rose MAHÉ, François Joseph BOUGERIE naît le 20 décembre 1894 au Lou-Du-Lac (35) au lieu-dit Landrouais. Il est le benjamin d’une fratrie de dix : Jean-Marie (né en 1877 et qui ne fera pas la guerre pour atrophie de l’œil gauche), Marie Joseph (1879), Pierre Marie (1880, qui décède à l’âge de 4 mois), Adèle (1882), Aurélie (1884), Victor (1886, décédé à 3 mois), Céline (1887), Ernest (1888, également Mort pour la France) et Eugénie (1892).

 

Son recensement militaire se fait à Rennes en 1914 sous le numéro matricule 394. Cheveux noirs, yeux gris, visage ovale au front couvert, le jeune homme d’1,64m à un niveau d’instruction 3 et exerce la profession domestique, comme son frère Ernest.

En 1914, il bénéficie d’un sursis pour « faiblesse ».

Il n’incorpore son régiment, le 1er régiment d’infanterie coloniale que le 9 septembre 1915.

 

Le 17 février 1916, il passe au 52e régiment d’infanterie coloniale et part au front le même jour. Il rejoint les tranchées d’Armancourt (60 – Oise) jusqu’au 19 avril, puis son régiment prend les tranchées à Tilloloy-Popincourt (80 – Somme) et les garde jusqu’au 13 août. Comme le précise l’historique régimentaire, « depuis le 20 février, la bataille pour Verdun a éclaté, mais les deux corps d’armée coloniaux n’y participent pas. Ils organisent le secteur entre Roye et Lassigny. » Du 13 août au 3 septembre, le régiment cantonne à Royaucourt (60). « À cette date, il est dirigé en autos sur le camp de Wiencourt (80) où, jusqu’au 28 septembre, il est soumis à un entraînement sévère que rendait nécessaire le long séjour qu’il venait de faire dans un secteur calme. » C’est à Marly qu’il cantonne lorsque commence la bataille de la Somme, le 9 octobre 1916, la première grande bataille qu’aura à mener François. Après un mois de combats, la bataille tire à sa fin et « le temps devient franchement mauvais. La vie dans les tranchées est très pénible. La terre argileuse du Santerre se liquéfie et chaque boyau devient le lit d’une véritable rivière de boue. » Le 20 novembre 1916, le régiment est transporté dans l’Oise, à Francastel. Il hiverne pendant trois mois dans cette région. Le 9 février, « le régiment est enlevé en entier à 12h et transporté à Blanzy-les-Fismes (02 – Aisne) ; de là, il gagne immédiatement les premières lignes. »

La journée du 18 février est racontée en détail dans le Journal de Marches et Opérations : « Vers 6h, bombardement extrêmement violent de 7 batteries de 77 à 150 sur un espace très restreint, d’abord sur la tranchée de 1e ligne, puis sur la tranchée de soutien. De notre côté les fusées de barrage ne fonctionnent pas ou ne sont pas vues en raison du brouillard. Le téléphone est coupé aux premiers coups de canon. Les Boches pénètrent à 6h30 dans notre 1e ligne, en 3 points. » À la fin du bombardement, on compte 6 tués, 8 blessés et 5 disparus. C’est ce 18 février 1917, à Troyon (55 – Meuse), que François est mortellement blessé. Souffrant d’une « plaie pénétrante du crâne par éclat d’obus, bras droit et jambe gauche » également touchés par des éclats d’obus, il est évacué sur l’ambulance 1/38 à Fismes (51 – Marne), où il décède.

L’avis ministériel officialisant son décès est émis le 3 mars 1917.

 

La nouvelle arrive rapidement à Montauban puisque le bulletin paroissial précise qu’une messe pour le repos de son âme est célébrée le 22 mars.

Son décès est transcrit dans les registres de Montauban le 27 avril 1917 (trois jours plus tard, son frère Ernest sera « tué à l’ennemi »). François BOUGERIE est déclaré Mort pour la France.

 

Son nom figure sur le livre d’or de Montauban établi par le Ministère des pensions, mais aussi sur les trois monuments de la ville (colonne, église, plaque du cimetière).

 

Il recevra à titre posthume la citation suivante (J.O. du 05/08/1919) : « Soldat énergique et brave. Blessé grièvement à son poste de combat en luttant à la grenade. Décédé des suites de ses blessures. »

 

Il repose à la nécropole nationale La Maison Bleue de Cormicy (51), tombe 5993.

 

Fils de Joseph BOUGERIE, journalier, et de Sylvie Marie Rose MAHÉ, François Joseph BOUGERIE naît le 20 décembre 1894 au Lou-Du-Lac (35) au lieu-dit Landrouais. Il est le benjamin d’une fratrie de dix : Jean-Marie (né en 1877 et qui ne fera pas la guerre pour atrophie de l’œil gauche), Marie Joseph (1879), Pierre Marie (1880, qui décède à l’âge de 4 mois), Adèle (1882), Aurélie (1884), Victor (1886, décédé à 3 mois), Céline (1887), Ernest (1888, également Mort pour la France) et Eugénie (1892).

 

Son recensement militaire se fait à Rennes en 1914 sous le numéro matricule 394. Cheveux noirs, yeux gris, visage ovale au front couvert, le jeune homme d’1,64m à un niveau d’instruction 3 et exerce la profession domestique, comme son frère Ernest.

En 1914, il bénéficie d’un sursis pour « faiblesse ».

Il n’incorpore son régiment, le 1er régiment d’infanterie coloniale que le 9 septembre 1915.

 

Le 17 février 1916, il passe au 52e régiment d’infanterie coloniale et part au front le même jour. Il rejoint les tranchées d’Armancourt (60 – Oise) jusqu’au 19 avril, puis son régiment prend les tranchées à Tilloloy-Popincourt (80 – Somme) et les garde jusqu’au 13 août. Comme le précise l’historique régimentaire, « depuis le 20 février, la bataille pour Verdun a éclaté, mais les deux corps d’armée coloniaux n’y participent pas. Ils organisent le secteur entre Roye et Lassigny. » Du 13 août au 3 septembre, le régiment cantonne à Royaucourt (60). « À cette date, il est dirigé en autos sur le camp de Wiencourt (80) où, jusqu’au 28 septembre, il est soumis à un entraînement sévère que rendait nécessaire le long séjour qu’il venait de faire dans un secteur calme. » C’est à Marly qu’il cantonne lorsque commence la bataille de la Somme, le 9 octobre 1916, la première grande bataille qu’aura à mener François. Après un mois de combats, la bataille tire à sa fin et « le temps devient franchement mauvais. La vie dans les tranchées est très pénible. La terre argileuse du Santerre se liquéfie et chaque boyau devient le lit d’une véritable rivière de boue. » Le 20 novembre 1916, le régiment est transporté dans l’Oise, à Francastel. Il hiverne pendant trois mois dans cette région. Le 9 février, « le régiment est enlevé en entier à 12h et transporté à Blanzy-les-Fismes (02 – Aisne) ; de là, il gagne immédiatement les premières lignes. »

La journée du 18 février est racontée en détail dans le Journal de Marches et Opérations : « Vers 6h, bombardement extrêmement violent de 7 batteries de 77 à 150 sur un espace très restreint, d’abord sur la tranchée de 1e ligne, puis sur la tranchée de soutien. De notre côté les fusées de barrage ne fonctionnent pas ou ne sont pas vues en raison du brouillard. Le téléphone est coupé aux premiers coups de canon. Les Boches pénètrent à 6h30 dans notre 1e ligne, en 3 points. » À la fin du bombardement, on compte 6 tués, 8 blessés et 5 disparus. C’est ce 18 février 1917, à Troyon (55 – Meuse), que François est mortellement blessé. Souffrant d’une « plaie pénétrante du crâne par éclat d’obus, bras droit et jambe gauche » également touchés par des éclats d’obus, il est évacué sur l’ambulance 1/38 à Fismes (51 – Marne), où il décède.

L’avis ministériel officialisant son décès est émis le 3 mars 1917.

 

La nouvelle arrive rapidement à Montauban puisque le bulletin paroissial précise qu’une messe pour le repos de son âme est célébrée le 22 mars.

Son décès est transcrit dans les registres de Montauban le 27 avril 1917 (trois jours plus tard, son frère Ernest sera « tué à l’ennemi »). François BOUGERIE est déclaré Mort pour la France.

 

Son nom figure sur le livre d’or de Montauban établi par le Ministère des pensions, mais aussi sur les trois monuments de la ville (colonne, église, plaque du cimetière).

 

Il recevra à titre posthume la citation suivante (J.O. du 05/08/1919) : « Soldat énergique et brave. Blessé grièvement à son poste de combat en luttant à la grenade. Décédé des suites de ses blessures. »

 

Il repose à la nécropole nationale La Maison Bleue de Cormicy (51), tombe 5993.

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